La porte s’entrouvre derrière La porte Caché sous le mur de paille A l’abri d’un regard oblique Il joue des mains et pieds Couvert d’entailles et suie La nuit tombe dans le couloir Et la lumière brève recrache Postillons difformes dans le bruit La suite des idées divague Il joue des têtes et bras Trace sur le mur du fond Et la marque s’efface dans Le souffle La lune lumière de sons Entache le crépi blanc glacé Une forme une ombre cajole Il joue des yeux et mirages Il forme dans ses bras lovés Des sons des formes une ombre Son jeu ne s’arrête pas là Aux limites sans trace des ombres Il joue des coeurs et images