Ferblantier du crépuscule qui sème Des parenthèses ouvertes des deux ou trois côtés Au fond d’un océan sans fond Une femme qui passe qui les ramasse Femme aux yeux taris par un désert De cartons vides de détritus d’arsenic Joues-nous cet air dénué de tout contraste Qui rappelle qui remplace le temps volé Air du temps qui dépasse les limites Du temps perdu à contempler l’invisible Vision d’une journée sans brûlures sans morsures De plaisirs extraordinairement vierges Patine du temps qui salit qui efface sans relâche Les traits griffonnés en toute hâte par le compteur Du temps