Se son rire malin et ses courbes mutines Qui éveillent au matin des pulsions libertines, Elle peut faire renier à un monde ses lois Et glacer à jamais son brûlant cœur d’effroi.
De nature exaltée mais d’un flegme inhumain, Elle défie l’ouvrage qui abîme nos mains, Par l’intarissable fontaine de jouvence Que compose sa soif de multiples jouissances.
Tantôt belle esclave, tantôt dominatrice, Tous s’abreuvent de joie dans sa fleur de calice, Prodigué par son con, le plus vil des atouts,
Le poison savoureux de l’amante fantôme, Sombre muse déchue dans le songe des hommes, Brise leur conscience jusqu’à les rendre fous.