Vos
poèmes

Cul par terre sur l’asphalte.
Bien sonné par cette halte ;
Improvisée !
Je constate autour de moi,
Une foule de grand choix,
Impressionnée…

Un choc incompréhensible
D’une voiture irascible ;
Exaltée !
Des hardis aux alentours
Appelleront des secours,
L’âme empressée…

Des pompiers à la police,
Des piétons en office
Pour la soirée.
Mon œil furtif sur le pied,
Entortillé, ne me sied ;
Douce pensée…

Tout est cassé ! Je vocalise
La douleur, sous son emprise
Exacerbée :
Le péroné ! Tibia !
La cheville ! Quel dégât…
En cette année.

Un idiot pour bien faire,
Bouge la jambe par terre ;
La bouche bée.
Et mes tripes lui cri,
De ne toucher ! Dieu merci… ;
Gorge outragée.

Vers l’hôpital par les rues,
L’ambulance est attendue
De toute urgence…
Où pompiers et infirmiers
De leur métier confirmé,
Font diligence.

Sept semaines de plâtrage,
A regarder les feuillages
Par la fenêtre.
Presqu’autant de rééduc,
A méditer sur mon stuc,
D’un œil champêtre.

Plus de peur que de mal ; elle !
La vie… repart de plus belle !