Le cerisier, devant notre fenêtre pervenche, Secouent ses vertes feuilles, au gré d’un doux vent, Laissant flotter celles-ci, paresseusement… Où l’on distingue de petits fruits sur les branches.
Sous le poids de ses boules, l’arbre fruitier penche… En ces derniers jours ensoleillés du printemps, Où la récolte commence, outrageusement ! Par la venue d’oiseaux, prenant leur revanche ;
Sur un rude hiver passé, dans le froid, la neige. Nez aux vitres, regardons leur cortège : Becs grands ouverts, se gaver et se rassasier…
Le festin fini, très peu resteront entières… Des brillantes cerises rouges … en lumière ! Que nous irons tous deux, cueillir, déterminés.