Que de détenus, aimeraient s’emprisonner, Dans ces corps ambulants faits d’âmes vagabondes, D’une harde migrant en toute liberté, Sur parcours africains où nourriture abonde.
Oh ! Combien de chevaux aimeraient se murer… Derrière ces barreaux veloutés en savane, Quand l’humain lui impose une sévérité, D’une hideuse volonté d’un égo profane ?!...
O zèbres ! On ne vous a encor mis le mors… Mais… bientôt ça viendra : au nom de quelque chose… Quand l’homme ennuyé le pouvoir sera la cause.
Chérissez vos grands espaces comme un trésor ! Dos au sol, assurant une toilette prompte, Sur des terres choisies, avant qu’il ne vous dompte…