J’ai vu ta face, m’interpeller sur la Vie…, Qui… encor inachevée, sculptait son mystère… Depuis l’éternité, close… était ta paupière, Sur l’âme de tes yeux… pour un temps endormie…
Ton nez ! tes doigts ! ton menton ! du fond des entrailles… En disaient long… sur l’écho de la belle image. Dans l’éternelle paix… tu semblais être sage… On y voyait déjà l’amour, prêt aux batailles.
Dans le Jardin des sens, à l’Eden… de toi-même, Où libre à toi sera, le teint de ton emblème ; La graine au terreau sera-t-elle bonne à paître ?
Quand viendra l’instant, de mon ultime soupire… Aurais-je le temps, et la force, de te dire : Maëlys ! comme fus-je heureux de te connaître.