Pour ta venue sur cette terre Nous t’espérons avec ton frère Sous notre toit, Aux tuiles oranges agrestes Abritant nos âmes célestes, En toute Foi.
Ne t’attends pas à un palace, Carrosses ou tapis de chasse Et de miroirs ; La chape est faite de magie, Nos cœurs flambent, d’une bougie Chauffée d’espoir !
A ton premier cri d’hardiesse, Nous te ferons une promesse : T’aimer t’aimer ! Quand sur tes jambes titubantes, Au sol, tombant sans mains courantes, Sur ton fessier…
Avec quelques années d’avance Pour te prouver sa bienveillance, Pour ton bonheur, Ton frère apprit des parenthèses Qu’il te fera, quand sur ta chaise Seras en pleurs ;
Torrent de larmes en batailles, De peines sorties des entrailles Par tes doux yeux ; Infléchir à ton petit monde, Tes deux mains en l’air, furibondes : Je veux je veux.
Bien sûr, comme il est de coutume, Un doux prénom, sera la plume De ton destin, Qui ratifiera ton passage Inspirant à ton entourage, Bien des refrains.
Aux fredaines enchanteresses Que Vincent, entonne en liesse De son grand front ; Le premier rayon d’un royaume, A l’idée de te voir… Guillaume ! Nous t’attendons.