Souvent, en attente... l'oreille musicale... Quand l’aube n’est encore à mon idée perçu… D’une rive aux pas, avant que je ne les ai vus ! J’entends le chchch… des flots, à l’avant de leurs cales.
La nuit, en sourdine… jouent leurs moteurs diesel ! Comme contrebasses aux boucles de la Seine. Et les ponts de Paris pour cette mise en scène ! Jettent les péniches vers le destin du ciel… ;
Escargots des fleuves à la force tranquille… "Aux cornes…" de brume, en alerte aux roulis, Glissent sur un lit, bordé d’hommes affaiblis … Que sont les clodos que le froid recroqueville.
L’aurore à son or ! : l’espérance du matin ; A ses ombres on devine le poids de la chance … Du safran à la proue, tout parle d’abondance… : La cargaison en peine ! au rêve du marin.
Dès Tolbiac je les vois, sous le pont disparaître… Laisser au sillage, des vagues en souvenir… Qui laissent à mon pas, leurs ressacs s’évanouir… Au quai d’un cœur… teint de celles qui s’y affrètent !