Les poètes sont morts vous les avez tués Avec votre bêtise et votre connerie Ils ont laissé tomber leur lyre exténuée Tant ils auront souffert qu’ils n’en auront rien dit
Ceux qui non ne savaient ni rire ni pleurer Rêvaient des océans des rives infinies Scandant sur le papier les aurores dressées Qui révélaient l’azur aussi bien que les pluies
Ce monde atroce à vivre ils l’ont déjà quitté Bien que psalmodiant le chant des Ophélies Et l’automne et l’hiver le printemps et l’été
En pardonnant à ceux qui ont assassiné Leurs rêves leurs espoirs leurs divines folies Les poètes maudits meurent en poésie