Que l’on soit optimiste ou bien sombre cassandre, Homme sans vanité comme pétri d’orgueil, A moins d’avoir choisi de n’être plus que cendre Il nous faudra demain habiter un cercueil.
Me sachant éphémère avec une âme à rendre Tant m’insupporterait quelque faux-cul en deuil Et portant au pinacle un très cher Alexandre Qu’il me semble encor temps d’éviter cet écueil.
Quand bien même à ces us sans ferveur je me plie Je ne suis pas de ceux qu’un silence humilie Vous dispensant ainsi de fourbes oraisons.
Dernières volontés d’un vieux loup solitaire, Ultime compagnon de mes quatre saisons, Dont, cher ami lecteur, te voici légataire …