Chopin l’accompagnait d’un lyrique nocturne… La comtoise égrenait les heures de la vie Et la chatte espagnole écoutait alanguie Un matou dans la nuit miaulant à la lune.
Le halo d’une lampe éclairait une brune, Doux souvenir d’un temps à jamais enfoui, Un sourire éclatant dans un cadre verni Posé sur le bureau où l’homme taciturne
Laissait sur le papier le cœur mener la main, Loin d’une prosodie dont il n’avait besoin Pour les mots que traçait une plume fidèle,
Ces mots qu’il murmurait, d’amour et d’amitié, Avant que le destin n’emporte sur son aile Celle qui souriait sur le meuble ciré…