Si j’en crois la gazette, en ce siècle troublé Aux portes de Paris brûle souvent un coche Tandis que du cocher on ravit la sacoche Molestant de surcroît le pauvre homme accablé.
Ne dit-on pas aussi que les hommes du guet, Accusés d’injustice à la moindre anicroche, Se feraient plus discrets, usés par le reproche, Laissant proliférer la gent coupe-jarret ?
Loin de ces fiers-à-bras et meutes inciviles Qui font fi de la loi dans nombre de nos villes, Que j’aime ce village où je vis simplement !
Qu’au déclin de mes ans j’y vaque en confiance Remerciant le ciel de ne trembler en France Que des frimas d’hiver et point d’autre tourment …