Après avoir maudit Waterloo, morne plaine, Remisé son bicorne et réglé le crémier, Je ne vous apprends rien, Napoléon Premier, Invité des Anglais, mourut à Sainte-Hélène.
Fiston du précédent, le bien fragile Aiglon Rendit l’âme à vingt ans d’une tuberculose Qui fauchait en aveugle et semait la psychose En ces temps sans Sécu ni radio du poumon.
Royauté, République et puis Second Empire, Au Français versatile il faut du changement… Un neveu de province, un Corse évidemment, S’empara du pouvoir pour éviter le pire !
Mais de cet empereur, dit Napoléon III, Conquérant au Mexique et vaincu par la Prusse, Comme avant lui son oncle à Moscou par le Russe, Sedan scella la perte et le chemin de croix.
Quant au petit dernier, viré sans une thune De son pays natal, l’éphémère Loulou, Il périt au combat, et comble d’infortune, In the British Army… d’une flèche zoulou !