Je peux bien l’avouer, j'ai pour vous, Bérengère, Le regard acéré que l'on prête au vautour Quand volette, innocente, une caille alentour Ou l'appétit du loup pour la tendre bergère...
Joli cœur et poète, ô belle boulangère, Je vous aurais naguère ainsi parlé d’amour Mais je sais à présent, sans perdre mon humour, Qu’il me vaut mieux gérer ma rente viagère !
Fruit d’un songe égrillard né dès potron-minet Me voilà fort marri pour clore ce sonnet Sans vous porter ombrage et ménager la rime…
Et bien soit ! Oublions ce sulfureux quatrain Et mes rêves aussi que d’un trait je supprime Pour tous deux nous sortir de ce fichu pétrin !