Ce « Malheur aux vaincus ! », que l’on prête à Brennus, Vieil adage hérité d’un latin de cuisine Que jactait le Sénon en terre transalpine, En collège d’experts ne fait pas consensus !
Vers l’an moins quatre cents, si j’en crois Tite-Live Approuvé par Plutarque, un vieux peuple gaulois, Qui vivait de rapine et se moquait des lois, Fit pourtant route au sud pour cultiver l’olive.
Chassez le naturel, il revient au galop ! On troqua sans tarder l’araire pour le glaive Quand l’oléagineux fit place à ce doux rêve, Franchir le Rubicon sans se mettre au boulot !
Rome sitôt conquise, hormis le Capitole, Pour toucher le bonus et gonfler son pactole, En tendant sa sébile aux édiles vaincus
Et pour sûr peu pressés de lâcher leur oseille, Brennus aurait lancé, pour les plus durs d’oreille, Par ici la monnaie et malheur aux faux-culs !