La vie est un tango qu’il faut savoir danser ! Sur la tombe anonyme, ô cruelle avanie, Un quidam a couché, sur sa photo jaunie, Ce bel alexandrin avant de s’éclipser.
J’ai souvent médité devant ce trépassé Qui souriait, narquois, sur l’image ternie, En offrant sa maxime au parfum d’ironie En guise de clin d’œil au passant compassé.
Il n’en reste pas moins que sous cette épitaphe, A mon grand désarroi sans le moindre paraphe, Je ne saurai jamais qui gît en ce tombeau.
Pour l’hommage et la rime, en cette ultime strophe, Ce danseur argentin, poète ou chemineau, Si vous le permettez, faisons-le philosophe !