Des quais d’Alexandrie aux pavés d’El Tharir Un vent venu d’ailleurs, gonflé par la colère D’un peuple refusant tyrannie et misère, Souffle sur un pays en quête d’avenir.
Après avoir goûté l’enivrant élixir Qu’on nomme liberté, sans être libertaire Que deviendra demain la jeunesse du Caire Si le temps de l’espoir rend son dernier soupir ?
Gardez-vous des discours et frêles papyrus Qui feraient ce combat victoire à la Pyrrhus Sitôt vous cèderez à la moindre promesse…
Le monde vous soutient, tendant aussi la main A tous les opprimés chez qui votre grand-messe A réchauffé les cœurs et tracé le chemin…