Quand je cours la campagne autour de Février Je n’entends jamais plus les dia ni les hue Des valets aux chevaux, compagnons de charrue De l’araire d’antan ou du brabant d’acier.
Souvenirs d’autre temps, jurons de charretier Quand déclinait le pas de la bête fourbue Qui soufflait bruyamment, l’encolure tendue Dans un ultime effort jusqu’au sillon dernier.
Et je ne vois plus guère, à l’heure des semailles, De la glèbe et du grain bénir les épousailles Et confier au ciel la prochaine moisson...
Ils sont loin ces labours, école de courage, Quand l’homme et l’animal souffraient à l’unisson Pour ne se relever qu’à la fin de l’ouvrage…