Dès le printemps venu, quand le bizet roucoule, Dans les bois alentour le coucou gris coucoule Déposant sans vergogne, au prix de maints détours, Dans les nids riverains le fruit de ses amours.
La voisine trompée, en bonne mère poule, Gave alors l’oisillon jusqu’en perdre la boule Tandis que sa couvée, appelant au secours, Dépérit puis s’éteint sans le moindre recours.
Pourtant Dame Coucou, condamnée au supplice De mener un à un ses petits en nourrice, N’est pas un vil oiseau de si mauvais aloi
Mais, n’ayant au menu que chenille et rognure Qui ne conviennent guère à sa progéniture, A ses yeux de maman, nécessité fait loi…