Cher Monsieur d’Ormesson, oserai-je Jean d’O, Je vous offre ces vers bien qu’il soit de coutume De laisser l’Habit vert déposer son fardeau Avant de ciseler quelque hommage posthume.
Devais-je attendre aussi le tomber de rideau Pour vous remercier tant votre belle plume Sut m’offrir bien des soirs, do, ré, mi, la, si, do, La musique des mots pour vaincre l’amertume ?
Du côté de chez Jean, Au revoir et merci, Le rapport Gabriel… Oui, j’ai lu tous ceux-ci Et d’autres hérités de votre fantaisie
Et ce fut chose aisée à mon goût de choisir, Entre mille écrivains, celui que j’ai plaisir D’honorer pour son charme et pour sa poésie…