Ne voyez pas, madame, au travers ma faconde L’innommable dessein d’un vieil homme aux abois Se plaisant à jouer d'une plume féconde Afin de se soustraire à vos règles et lois.
Si je me bats la coulpe à la face du monde Pour vous avoir tenu quelques propos matois, Et berné le Trésor d’une manière immonde, Si lourd est mon écot que j'en reste pantois !
Mesurant mieux combien était inopportune L’incivique impudeur d’occulter ma fortune, J’implore votre grâce et mon acquittement
Bien qu'atteignant un âge où la pire souffrance Est de voir s’estomper quelque redressement... Quand ce n'est à l'impôt qu'il est fait référence !