Je n’ai pas oublié le meublé du bonheur Où nous avons vécu nos tous premiers émois Riches de nos vingt ans et de notre candeur.
Qu’importaient l’inconfort et les hivers si froids, Les robinets gelés et le vieux poêle à bois Quand nous ne faisions qu’un, corps à corps, cœur à cœur.
Puis revenaient Avril et le merle moqueur… Un couple d’hirondelles sous la porte cochère Égayait nos printemps et tu m’étais si chère…
Nous n’irons plus jamais au 2 Rue du Prinal Où j’aurais tant voulu te ramener un jour Mais la vie est cruelle… A bientôt mon Amour…