Sans domicile fixe, il vivait en ermite Squattant de ci de là, sans jamais déranger, Un gîte à bigorneau quitté par l’usager, Tout en rêvant bulot, voire même ammonite.
Lassé de cette vie, il quitta son granite Et bientôt sa coquille, empressé de nager Vers d’autres horizons sans même envisager Les mille et un dangers que présentait la suite.
Emporté par les flots comme un simple fétu, Privé de son armure, un assaut impromptu D’une araignée en chasse eut raison du pagure…
Mieux vaut petit chez soi que châteaux en Espagne Et train-train quotidien qu’incertaine aventure Quand bien même est tentant le pays de Cocagne…