Ô rage, ô désespoir, ô perfide Assemblée Avons-nous tant voté pour entendre d’emblée Monter de bien des bancs les clameurs de braillards Mélangeant politique et propos égrillards ?
Élu d’un vieux pays que le monde regarde Ne sois jamais celui qui sans raison brocarde Car ton électorat, mais aussi l’étranger, Se feront un plaisir demain de te juger…
De ce Palais Bourbon sache te montrer digne, Accorde le pardon quand la faute est bénigne Mais sans jamais céder aux embrouillaminis,
En tout bien tout honneur et sans perdre ton âme, Par delà les partis et la horde qui brame Ose le compromis pour le bien du pays !