J’ai bourlingué en mers calmes A la recherche de ton ombre Persuadé que seule ton âme Se détacherait du nombre C’était après des jours d’ivresse Quand du jasmin j’aimais le cœur Riche d’une envie de caresses En direction d’une âme sœur. Qui a mis entrave sur mon chemin Et voulu toujours me retarder M’a fait confondre hier et demain Je n’ai jamais voulu me retourner. Les yeux rivés sur ton orient Mon rêve toujours se renouvelait Paupières mi-closes cils battants Les fleurs alors me galvanisaient. Mais pris dans le remous des âges Comme un solitaire implorant Ta silhouette est devenue mirage Je ne serai plus jamais ton amant. Coupé du monde qui s’interpose Balloté par les rêves et le vent Une ombre a masqué ce rose Alors que je te voulais tant. Je vais errer sur la grève molle Comme un oiseau tourbillonnant Pour pouvoir jouer un rôle Qui cannibalisera mes ans.