Déambulant un jour dans un grand Mail aride Au hasard des allées et d'un pas nonchalant J'observais une foule d'un regard impavide Aussi froid que la brise apportée par le vent
Mes folles pensées, plus noires qu'à l'habitude Empruntaient des chemins sinueux et tordus J'étais comme le Shinx, figé dans l'attitude D'une statue de granite sur son socle, suspendue
Et soudain je la vis, nos regards se croisèrent Sans même nous parler, nos coeurs à l'unisson Battirent la chamade, nos âmes se mêlèrent Touchées par cette flèche lancée par Cupidon
Le coeur comprend très vite, un regard, un sourire Les mots sont superflus dans ces moments divins Quand deux êtres esseulés que Dieu va réunir S'en vont mêler leurs pas sur le même chemin
Et elle vint dans ma vie, quel instant de bonheur! Je lui donnai mon coeur battant d'un rythme fou Tout comme un feu brûlant qui répand sa chaleur Pour qu'enfin réunis nos moments soient si doux