Je lui plantai mon dard Dans son oriflamme Et j’ai vu une flamme Perler dans son regard Souffririez-vous, Isabelle Que je vous introduise Coquine qui s’est fait belle Pour que vous fûtes mise Elle retroussa chemise Et montra ses trésors Oh ! Ce qu’elles sont belles ! Vos vaillantes sentinelles Elles pointent joliment Comme un fier régiment Je me sens tout gaillard Retournez-vous ma reine Que mon dard de soudard Aille sonder à l’interne Quel accueil, Isabelle ! Il faut que je vous dise L’entrée de votre remise Se fait plutôt rebelle Elle étouffe ma coquine Enserrée de toutes parts Je monte aux remparts Et j’enfonce ma rapine Voilà que je ‘’Vésuve’’ D’une coulée de lave J’ouvre les écluses Et j’inonde sans entrave