La mère nature se meurt, les hommes l’ont tuée Ils ont tué la vie qui coulait dans ses veines Celle dont la beauté émerveillait sans peine Pour une poignée d‘argent, ils l’auront sacrifiée
Entendez-vous les cris qui montent de la terre Les animaux périssent, les lacs sont asséchés Les vastes étendues, si productives naguère Ne seront plus, hélas, que plaines desséchées
Pleurez, lys des champs et pleurez peupliers La mère nature se meurt et vous mourrez aussi On va vous immoler au nom de l’économie Vous serez les victimes d’un monde sans pitié