Je cours sur le vent Avec le temps dans ma poche Et la pluie me sert de parapluie Pour m’empêcher d’être blessé Par ce que pensent les petits mortels
Cette terre n’est que fatigue et soûlerie Cette vie sourit à ceux qui lui tournent le dos Et qui partent vers l’au-delà
Hélas Je n’ai que le monde Et un verre d’eau non-potable dans ma valise Pour ce voyage sans itinéraire Pour ce beau circuit sans tête ni pied Pour cette microscopique flânerie sans retour Que je n’arriverai jamais à avoir un jour…
Hélas Si le e possède encore de l’as Un jour le monde changera de visage.