Le temps s'écoule sur la Moskva, et au printemps, Le fleuve gelé hier, transporte des flots ardents. J'entends mon souffle et ce miracle, je suis là La tendresse et ses sourires coulent sur la Moskva.
Et parfois, le temps glisse dans les feuilles un air froid, Je me blottis, dans des sourires que je m’octrois, Dans cette tendresse qui m’enveloppe et qui respire, L’éclat de la saison, ses foisonnements de rires.
Je n’entends plus le temps, ni le bien, ni le mal, Je vis ici et ne connais pas de rival. Toute la détresse et tout l’amour qui circule, Sur la Moskva , nous avançons en funambule.