Quand la caresse du zéphyr Dans la douceur d’un soir d’été Sur les calanques de Porphyre Me souffle tes mots éthérés Mon coeur dans le couchant s’embrase D’un rouge amour mouillé d’extase.
L’ondoiement de mes flots ardents Dans la tempête des désirs Serpente sur mon océan Des vagues sifflant le plaisir Et dans l’explosion de l’écume Un feu d’artifice m’allume.
O crique à la robe pourprée Qui s’irrise dans mes embruns Tu es mon anse préférée Que j’aime dans le va-et-vient Mouiller ta plage aux grains dorés Pour te polir tes fruits nacrés.
Coquillages et porcelaines Servis sur un collier d'écume Glissent sur tes courbes, ma reine, En baisers mouillés de Neptune Mais, la lune appelle au jusant, Et je recule en clapotant.