Fil rebelle s'affole dans son orgueil Fondu dans une touffe dont on ne sent le seuil Un cri de désespoir, chemin tordant, Coule, glisse, se faufilant Dans une nuée de levées égosillées, Grains de blés ivres d'attendre l'été ; Noce éclatante caressée du soleil Par des rayons sublimant leur vermeil : « Ô divin corps miroitant ma parure, Que demain soit éternelle brûlure ! Viens consumer mes tristes amas, Que d'en haut je puisse contempler leur éclat ! » - Orgueil languissant pour non moindre volupté Que la douceur du manteau de Morphée.