En tes mains de velours j'écartelai ma peine Ô muse aux deux sirènes qui tressent ta voix ! Au fond de l'entrelacs de tes bras, je me noie Et chavire dans l'onde où fleure ton pollen
Terpsichore ! L'enjouée ! L'Ondine ailée d'Eden ! Qui sur mon coeur figé fis sonner tes dix doigts Si tes mains s'unissaient sur cet oiseau de proie Couronnant-là ce cœur d'une impériale empenne
Lors quelle éruption entonneraient les braises Assoupies si longtemps sous des cendres iniques ! Et en l'aurore d'une nouvelle genèse,
Cor de je ne sais quelle jeunesse angélique Soufflant dans l'or des plumes où le soleil s'éclipse, L'Ondine des marées eût dompté un Phénix !