Vieux chêne glauque. Méprisable nuage percé de formes humaines! Fusion d’étoile en soleil, en trou si noir, si noir! Froideur sidérale, rayon forcé, mes yeux fanal. Sui-je cet animal; cet hominien vénal?
Mélancolie verbale et répugnance orale! Ses seins grillent de mes mains froides. Charge ma fusée nauséabonde ; Offre-lui ton ovoïde moribond! Emplie-la d’intuitions corrompues.
Sous son chêne puissant je rêve. L’humus chatouille mes hanches, De sa bouche s’évade la mortalité. Que son zéphire est doux et transe!
Si lisse se tient le trottoir de sa rue; Qu’une fade lune courre dessus. Car la faucheuse l’attend j’ai vue… Je l’aie suivies de mes pas lourds.
Ses yeux désespérés ne bougent plus. Ses illusions s’envole; son amour aussi. Ah! Que le zéphire est doux et suave. Comme elle désire une paix agréable!
Raisons de vivre récoltées de mes mains, L’air ne parviens plus, ses lèvres rauques Se ferment finement pour devenir l’enfant Oublié sous le vieux chêne glauque
Si lisse soupire mon trottoir, Et Satan succube sa victoire. ‘’Elle ne bouge plus la déchue, Mais toi tes chairs comblées, Plongerons encore sur l’exclu. Te voilà a moi : condamné!’’ Que fait ce saturne en son ciel crabe. Goutte-t-il a l’horreur? Oh! Désespoir!
Ton silence maintiendras le drap noir, Sur l'abject décadence de mes mémoires.