Un képi sombre avec une arme Gâche l’instant évidemment. Cet uniforme de gendarme Veut m’infliger un châtiment. Quand il s’attaque à mon argent, À mon permis et mon haleine, Alors je pense amèrement À chaque jour suffit sa peine !
Écoute-moi si je m’alarme Car j’ai toujours le sentiment D’être un pantin face à ton charme. Je ne suis plus ce confident, Qui te choyait infiniment. Pour moi tu resteras ma reine, Je t’écris donc tout simplement : À chaque jour suffit sa peine !
Lorsque le bruit est un vacarme, Il me dérange énormément, Il m’envahit puis me désarme, Il en devient même indécent. Quand, dans la nuit chante le vent, Mon âme est de nouveau sereine, Elle murmure doucement : À chaque jour suffit sa peine !
Envoi
Mon Dieu ! Pitié, sois indulgent, Je ne suis pas sœur Madeleine Sèche les pleurs d’un innocent À chaque jour suffit sa peine !