Si je possède une seule arme C’est l’odorat ! Parfaitement ! Qui trop souvent me sert d’alarme. Car si je suis trop négligent, Moi ce distrait, cet imprudent, Lui, tout de go ça le chagrine. Alors je dis au mauvais vent : « Je suis un gars de la Narine ! »
Un bon parfum toujours me charme Né d’un brouillard évanescent Où la rosée est une larme Offerte aux fleurs comme un présent. Alors je sens confusément Qu’il faut chanter cette doctrine, En quelques vers heureusement : « Je suis un gars de la Narine ! »
Dans les fourneaux et le vacarme, En maître coq soudainement, Pour les gourmets, je suis gendarme, Sur les senteurs je mets l’accent Pour les griser facilement Puis les rouler dans la farine. Car ma devise est simplement : « Je suis un gars de la Narine ! »
Envoi
Merci mon Dieu ! C’est excellent D’avoir un nez ! Quelle vitrine Pour leur montrer qu’évidemment : « Je suis un gars de la Narine ! »