En mil neuf cent quatorze, à l’envol des colombes, Quand sonna le canon, arrogant mais trompeur, Au fond de la tranchée, officier et sapeur, Pressentent leurs abris comme éternelles tombes...
Sur le champ de bataille, enfer des hécatombes, Fleuri des souvenirs aux pétales de peur, Même encore aujourd’hui perdure la stupeur De ce sol offensé par l’outrage des bombes...
Régiments au combat, enterrés sur le front, La mort vous a fauchés dans un ultime affront, En robe rouge sang sur le « Chemin des Dames » ...
Promises ! Cœurs brisés de ces soldats élus, Le deuil et la prière ont apaisé vos âmes ; Ils resteront pour tous : « La France des Poilus » !