La plume est un archet, la main son instrument, Les mots sur le papier chantent sa mélodie, Elle murmure en vers dans une prosodie Chère aux alexandrins qui riment joliment...
Le flux de l’écriture apaise simplement La lueur d’un regard où brûle l’incendie Qui ravage le cœur, berceau de tragédie, Menant au désespoir, fruit d’un ressentiment...
Quand le ton d’un recueil offre une paix sereine La poésie, alors, sublime et devient reine ! Elle adoucit les maux, artisans d’un chagrin.
Impalpable irréel, éden où dort le sage ; La page d’un poème ouvre à l’âme un écrin ; Elle révèle à l’homme, enfin, son vrai visage !