Écoutez les amis la douce symphonie De l’orchestre divin, des messagers du ciel Aux habits colorés des tons de l’arc-en-ciel Posés sur leur plumage avec parcimonie...
Qu’il soit mésange ou piaf chaque note est bénie, Rouge-gorge ou pinson, leur chant providentiel Rend le poids des soucis, d’un coup, superficiel, Dans les cœurs sublimés où vibre l’harmonie...
Pour tous ces troubadours au langage enchanteur Quand arrive l’hiver je me sens débiteur ; Afin que le miracle au printemps recommence
Pour ces petits lutins, à la morte saison, Offrons une mangeoire, évitons leur absence, Notre jardin sans eux serait une prison !