Un autre jour commence, aujourd’hui tout est gris... Surgi de mon passé ton souvenir m’attriste ; Je me croyais pourtant cet être fataliste Capable d’étouffer mille regrets aigris...
Avec l’aube naissante, à nouveau, je suis pris Par cet ancien tourment qui chaque fois persiste ; L’enfer de ton absence, encore irréaliste, Me fait toujours souffrir au feu de son mépris...
Avançant pas à pas tout au long de la vie, Regardant vers demain trop souvent sans envie ; Alors, par désespoir, j’ai convoqué les mots...
Qu’ils soient ces troubadours, de bonheur, de tendresse, Dont le pouvoir magique évite les sanglots Déclamant notre amour, ta mort... et ma détresse !