J’ai cultivé pour nous en poète enjôleur Un espoir si fragile à l’abri de ton ombre Qu’un vent de désarroi venu d’un jour trop sombre Pourrait l’anéantir sans un cri de douleur...
Défigurant l’éden où s’ouvre cette fleur ; Du souvenir, avant que le bonheur ne sombre, Le parfum des regrets dont j’ignorais le nombre Reflète une prison, camisole d’un pleur...
Le bouquet de l’amour se fane et devient cendre ; Quand, du train de la vie il me faudra descendre, Lorsque je ne pourrai plus te prendre la main ;
Alors la mort viendra, tyrannique maîtresse... Dans ton regard d’azur, pour moi sans lendemain, J’aimerais que fleurisse un éclat de tendresse !