Je n’oublierai jamais la noble vieille dame Assise à mes côtés avec son désespoir... Elle a brisé mon cœur sans s’en apercevoir, En lui prenant la main j’ai ranimé sa flamme...
Les instants de bonheur, intacts, qu’elle réclame Sont rangés dans sa tête au fond d’un vieux tiroir ; Parfums au goût de larme, essences d’un pouvoir, Celui de raconter un long parcours de femme...
Un voile de tristesse habille son regard ; Les rides du passé restent l’unique fard De ce visage âgé plein de mélancolie...
Le hasard m’a fait vivre un instant merveilleux ; Toute fragile et simple, ô qu’elle était jolie... Vous resterez « Madame » un mirage à mes yeux !