Vous pouvez le priver de sa vie vous ne l’atteindrez pas. Dans les sphères où il vit il est inaccessible et vos doigts que la vengeance anime n’étrangleront que l’air qu’il vous aura laissé et cet ordre déchu porteur de certitudes de mensonges pervers au bas du piédestal d’où il l’aura jeté, Vous laissant abasourdis, troublés.
Mais vous aurez bien sûr, pour finir en vainqueurs une balle dans le dos qui frappera son cœur.
Après, sans aucun doute, les justifications Seront de la routine, et le monde apprendra Que pour ce criminel ce fut la solution. Un ultime recours, qui pourtant prouvera Que dans l’ombre des lois le fait d’être assassin Est permis, sous couvert d’une cour et ses saints.
Tous ses mots griffonnés par milliers sur des pages Témoigneront un jour, et ces quelques messages, --cris de protestations, accusateurs de grands-- Qui auront échappé par bonheur aux pilleurs Payés pour effacer les traces et le sang Que laissent les bourreaux, ultimes nettoyeurs, N’auront pas d’autre but en entrant dans l’histoire : Dénoncer deux complices : justice et abattoirs !