Si court...Même pas le temps de trouver des réponses. Les religions, les philosophies, Ne nous sont pas d’un grand secours, Bien sûr: Proposées par des hommes et aussi grands soient-ils Elles ne peuvent qu’être boiteuses. Et nous aimerions tant qu’elles viennent d’ailleurs… D’au-delà la compréhension humaine…
N’oublie pas que quand tu auras enlevé tout le superflu Qui constitue ce tas d’enveloppes autour de toi Et qui ne servent qu’à masquer ce que tu es vraiment… A ce moment là, quand tu auras osé te mettre à nu Devant ton miroir il ne restera pas grand-chose Tout au plus quelques souvenirs avec un peu d’espoir, L’espoir de vivre encore un peu, juste assez pour trouver Les réponses à ces maudites questions qui t’obsèdent Et dont tu sais très bien au fond de toi Que tu ne les auras jamais…
Alors, certains jours, l’espoir bien affaibli, Il ne te restera que ta mémoire. Un compte en banque bien rempli peut-être, Car tu te seras bien appliqué Pendant toutes tes années à le remplir, T’imaginant que cette profusion t’apporterait la paix.
Quelle dérisoire béquille devant l’insondable Néant qui t’attend tôt ou tard.