Quand je serai l'engrais de l'étrange rosier Qui pousse au fond du pot au bord de la terrasse Pense un instant à moi et aux parfums fugaces Que les roses dispensent embaumant tout l'espace.
Les collines boisées de chênes rabougris, Se mirent dans le lac de mes larmes perdues. Sous le linceul froissé ta mémoire oublie Les fragiles instants que nous avons vécus.
L'églantier du chemin aux pétales imbus Nous crie regardez-moi vous ne m'avez point vu ? Solitaire je suis l'éther et toutes choses Je suis parfum et Dieu des roses.