Emmitouflé au sein de son velours noir, Mes rêves s'agitent au fin fond des mondes, Visitant des contrées remplies d'espoirs, Combattant des dragons, des bêtes immondes
La nuit m'entraîne, la nuit m'enchaîne, Elle vit mes joies et pleure mes peines. Elle est mon refuge secret quand plus rien ne guide mes pas
Dans sa pénombre satinée et chaude, Je rencontre des femmes languissantes De caresses intimes et ribaudes, Vêtues de tenues affriolantes.
La nuit m'entraîne, la nuit m'enchaîne, Elle vit mes joies et pleure mes peines. Elle est mon antre des sévices quand plus rien ne freine mes
Dans le sein de sa ouate noire, Je revis ces instants sacrés, Que j'ai enfoui dans ma mémoire. Ces petits bouts d'éternité
La nuit m'entraîne, la nuit m'enchaîne, Elle vit mes joies et pleure mes peines. Elle garde les souvenirs d'antan, quand je m'enfuis vers l
Quand je ne vis que des déboires, Que plus rien ne me donne l'envie, Elle ravive la flamme de l'espoir, Dans un sommeil qui redonne vie.
La nuit m'entraîne, la nuit m'enchaîne, Elle vit mes joies et pleure mes peines. Elle gomme mes bosses et mes plaies dans les méandres de ma