Il me prit avec lui pour cette promenade Et pas un seul instant il n’éleva la voix Jusqu’à ce qu’il fût près d’atteindre par le bois Le troisième pilastre au bout de l’estacade.
Quand il se retrouva devant la balustrade Je le vis prendre un peu de mousse sur le doigt, Se pencher plus avant comme un oiseau qui boit Puis relever les yeux en mesurant la rade.
Subitement il dit, au bord du flot mouvant : « Laissez-moi respirer les cheveux dans le vent » ; Je regardai glisser un pleur sur son visage.
Quel parfum de jadis avait-il donc perçu ? Quel charme conservait en lui ce paysage Et de qui parlait-il ? Je ne l’ai jamais su.