Le soir va, passe à l’aplomb et ne s’éteint Qu’au flux des eaux. Où dort le soleil des flaques Qui bronzent en moires et mirent en laques Les reflets des afflux d’ocres jaunes sanguins ?
Dans la cornue des vents, ni le plomb ni l’étain Ne subliment les eaux. L’or du soleil plaque, Mémoires de bronze, l’encens d’airs qu’attaque La myrrhe des vases, en rouges de Gauguin.
L’alchimiste souffle et le monde grandit Des ombres allongées que son flambeau brandit. L’univers décrypte les savants mélanges
Des humeurs secrètes et de l’âme des métaux En fins et ronds copeaux. Pour la part des anges, L’alambic distille des échos de marteaux.