J’écris pour oublier ta pâleur livide, Sa terrible saveur qu’on apprend quand on meurt, Quand on comprend alors qu’à n’être qu’avide Aux cœurs des ruines, il n’est pas de bonheur.
Tresser des paniers ou te couvrir de fleurs, Se pendre haut et court ou plaider sa folie, Galoper en tout sens ou brandir son malheur, Tout sera mon verdict, une vraie panoplie.
J’écris pour être lu avant d’être puni Pour que mon calvaire à ta haine uni Rappelle à mon juge qu’elle fut ma muse.
J’écris pour oublier. Et que ce tapage, Ces fous tricotages, tout cela t’amuse ? Je les dépose tous au bas de ma page.